La crise économique contredit cette thèse.

Le confinement aura-t-il été propice à la conception de bébés ? De nombreux internautes se posent la question. La promiscuité aidant, on imagine aisément que la natalité pourrait connaître un boom dans 9 mois. Pourtant, les experts s’attendent plutôt au contraire à une baisse du nombre de naissances.
En effet, si les couples sont confinés chez eux, l’ambiance générale est actuellement particulièrement anxiogène, et ne pousse pas à se lancer dans des projets familiaux. Les médias font tourner en boucle des sujets alarmants sur le coronavirus, et qui a envie d’avoir des enfants dans un tel monde ? L’aspect économique joue également un grand rôle : la natalité est souvent liée à la situation économique dans nos pays occidentaux. Si les futurs parents ne sont pas sûrs de pouvoir garder leur emploi, il est aussi improbable qu’ils aient actuellement l’envie de fonder une famille.
D’autres crises passées ont prouvé ce phénomène. C’est le cas par exemple au Canada, lors de l’hiver 1998, où les conditions météorologiques avaient mené à une « crise du verglas » et contraint une partie de la population à éviter les déplacements : la natalité avait accusé une forte baisse.
Mais une autre conséquence du confinement semble malheureusement se confirmer : la hausse du nombre de violences conjugales a été signalée par les services sociaux en France.
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