Les niveaux de bruit relevés dans les villes au plus bas

La France entre dans sa troisième semaine de confinement pour cause de coronavirus. Une conséquence inattendue est le niveau de bruit mesuré dans les rues des grandes villes françaises. Les transports en commun sont réduits au minimum et la population n’a le droit de sortir qu’exceptionnellement : les rues sont devenues non seulement désertes, mais aussi étrangement calmes. Les citadins redécouvrent les bruits de la nature : le vent et les oiseaux se font entendre même sur les plus grandes artères parisiennes. Cela ne signifie pas nécessairement que les oiseaux font leur retour dans des villes auparavant polluées, c’est simplement que leur chant n’est plus couvert par les moteurs des véhicules.
Autre ville qui, à défaut de pouvoir célébrer le printemps en extérieur, va profiter d’un calme inattendu : Orly, dont l’aéroport est fermé à partir d’aujourd’hui. Aéroports de Paris, qui gère toutes les grandes plateformes aéroportuaires parisiennes, a décidé de concentrer tous ses vols à Charles de Gaulle à cause de la forte réduction du trafic aérien ces dernières semaines. Un changement radical pour les habitants à proximité d’Orly : il passe habituellement 2000 avions quotidiennement au-dessus de leurs maisons. De nombreuses associations dénoncent d’ailleurs le manque d’action politique pour réduire les niveaux de bruit dans les villes proches de l’aéroport d’Orly, néfastes pour la santé, et espèrent que cette crise fera prendre conscience de la nécessité d’agir.
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