Une tendance à la hausse
Depuis plusieurs années, le survivalisme se développe en France. Et avec la crise du coronavirus et la crise économique aux conséquences inconnues, de nombreux Français se préparent à une éventuelle catastrophe. L’épidémie de coronavirus augmente la peur, et donc beaucoup veulent se protéger pour l’avenir. Dans le reportage Survivre, d’Alexandre Perrin, quelques Français témoignent.
Bernard, 33 ans, dort toujours à côté de son sac-à-dos, où il garde de la nourriture, des allumettes, une couverture, une carte de la région, un couteau, une boussole… Philippe, 59 ans, a chez lui des stocks importants de conserves, de pâtes ou de riz qu’il pourra garder des mois, ou même des années. Freddy, 40 ans, voudrait être autonome pour l’alimentation : il a acheté un jardin assez grand pour le cultiver pour survivre.
Mais pour d’autres, la préparation à la catastrophe est plus intense. Alexis, 19 ans, pratique le bushcraft : il vit un quart de l’année dans la nature, en forêt, pour être capable de survivre seul si nécessaire. Catherine et Pierre ont construit un bunker sous leur jardin, avec une douche de décontamination et une pièce protégée où ils peuvent vivre plusieurs mois.
Plus extrême encore, pour se protéger, Bernard a acheté des armes (un fusil à pompe et une carabine russe), un gilet et un casque pare-balles.
Mais pour certaines personnes, le survivalisme est peut-être un moyen de s’éloigner de la société ? Où est-ce que c’est aussi un business ? Des entreprises profitent de la peur de la population pour vendre leurs produits.
Article écrit d’après le reportage Survivre réalisé par Alexandre Pierrin, disponible sur le site https://www.france.tv/slash/survivre/.