Les conséquences du coronavirus sur la pollution atmosphérique

Pour la première fois depuis 30 ans, certains habitants du Pakistan ou d’Inde ont pu voir les montagnes enneigées de l’Himalaya. Elles sont visibles depuis une distance allant jusqu’à 200 kilomètres, grâce au confinement et à la baisse de la pollution de l’air.
Mais est-ce que la pollution baisse aussi en France et en Europe ? Ce n’est pas si clair, d’après plusieurs spécialistes. En effet, la pollution aux oxydes d’azote ou au dioxyde de carbone a beaucoup diminué, parce que le trafic routier est fortement limité.
Pourtant, la pollution aux particules fines dans l’air n’a pas beaucoup baissé. La cause de cette pollution n’est pas le trafic routier mais l’industrie ou le chauffage qui n’ont pas diminué pendant la crise du coronavirus.
Cette période de confinement est donc un test des consquénces de la diminution du trafic automobile en ville. C’est un sujet souvent important en politique, à Paris par exemple. Les Français sont maintenant conscients des effets positifs sur l’environnement de la diminution du trafic, comme de sa limitation.
Pour finir, les experts rappellent que cette réduction de la pollution de l’air est temporaire : après la crise, les niveaux de pollution vont retourner à leurs niveaux précédents.