Les mesures prises pour freiner le virus sont-elles trop liberticides ?

Le confinement en place actuellement en France, comme dans beaucoup d’autres pays, est un plan d’urgence du gouvernement avec des mesures de restrictions de libertés. Mais est-ce que ces mesures sont vraiment nécessaires pour limiter l’épidémie ? Ou au contraire est-ce que les gouvernements profitent de la situation pour mettre en place des mesures qui resteront après la crise ?
Ce n’est pas une situation nouvelle. Après l’attentat de Nice qui a fait 86 victimes le 14 juillet 2016, les mesures de l’« état d’urgence » sont restées en place de nombreux mois, et certaines mesures sont aussi devenues des lois permanentes. Les mesures actuelles sont donc sources d’inquiétudes.
Certaines villes ont par exemple une surveillance de la population par drone, pour contrôler plus facilement les personnes qui ne respectent pas le confinement. Mais les craintes sont aujourd’hui de voir cette surveillance rester après la crise. Les drones peuvent facilement prendre des photos aériennes de lieux privés, où la police aussi a besoin d’une autorisation de la justice pour pouvoir entrer. La LDH (Ligue des Droits de l’Homme) a lancé une action contre cet usage.