Forte La crise du coronavirus est un test pour les institutions de l’Union Européenne

L’épidémie de Covid-19 est un problème mondial : le virus ne connaît pas les frontières. La réponse devrait donc être globale. Et pourtant, les états ont actuellement tendance au protectionnisme : retour des frontières, aides financières pour des causes nationales uniquement. Les conséquences pourraient être graves : les spécialistes s’attendent à voir les pays d’Europe du Sud souffrir fortement de la crise économique créée par la pandémie. Mais si les autres pays européens ne souhaitent pas les aider, ils risquent d’y accentuer la crise, qui finira aussi par leur coûter cher.
A cela s’ajoute un mauvais timing. D’abord, l’épidémie touche le continent en pleine période de Brexit. Ensuite, la cour constitutionnelle d’Allemagne vient de décider sa supériorité sur la cour de justice de l’UE. Enfin, les pressions extérieures, américaines, russes ou chinoises, sont actuellement fortes, notamment sur le commerce.
L’Europe va devoir trouver les solutions adaptées pour renforcer son rôle politique et pour éviter son éclatement.