Le jour des mamans est devenu une fête bien commerciale.

La fête des mères existe officiellement en France depuis 1926, créée par le gouvernement pour sa politique nataliste. Depuis, elle est devenue une habitude : le dernier dimanche de mai ou le premier dimanche de juin en France (le 7 juin cette année), on célèbre les mamans.

Si vous avez onze ans ou moins, et êtes à l’école primaire, la maîtresse va vous faire préparer un cadeau pour votre mère. Quel sera votre choix ? Un collier de pâtes ? Un dessin ? Un origami ?

Si vous êtes déjà un peu plus vieux, vous choisirez probablement quelque chose que vous pouvez acheter en quelques minutes (ou moins si vous faites vos courses en ligne). Le bouquet de fleurs est le choix le plus facile : classique, mais il fait toujours plaisir. Un bon livre est aussi une idée intéressante, les libraires ont d’ailleurs en ces temps de crise besoin de nous.

Mais peut-être que vous choisirez un cadeau beaucoup plus original : rien. Ne rien offrir. Dire non à cette obligation d’achat et cette société de consommation. Fête des mères, fête des pères, fête des grand-mères… toute occasion est bonne. Pourquoi pas, à la place, montrer son amour à sa maman ou à sa famille d’une autre manière (en l’aidant, l’écoutant, lui téléphonant plus souvent…), et tout au long de l’année ?

C’est une critique régulière, mais ce n’est pas la seule. Plusieurs écoles ne font pas préparer de cadeau pour les mamans, pour tenir compte de la réalité des nouvelles familles, avec quelques enfants aux parents absents ou décédés.

Quel sera votre choix le 7 juin prochain ?