Une étape importante dans la reconstruction de Notre-Dame.

Le 15 avril 2019, la cathédrale la plus célèbre de France était en direct sur toutes les télévisions du monde : son toit et sa charpente plusieurs fois centenaire brûlait lors d’un incendie dont la cause n’est toujours pas connue avec précision. Le 16 avril, le président français Emmanuel Macron annonçait à la nation que la cathédrale serait reconstruite en 5 ans.
Mais le projet semble ne pas avancer à la vitesse prévue : de nombreuses difficultés entravent sa progression. La première a été, dès les semaines qui ont suivi le drame, la décontamination nécessaire des environs. En effet, pendant l’incendie, le plomb présent sur le bâtiment s’est retrouvé fondu et transporté avec les cendres sur tout le quartier. Puis les conditions météorologiques lors de l’hiver 2019-2020 ont aussi ralenti les travaux : le vent à plus de 40 km/h a empêché les ouvriers de poursuivre. Puis la crise sanitaire du Covid-19 et son confinement ont aussi freiné l’avancement du projet.
Aujourd’hui enfin, une étape importante peut commencer : le démontage de l’échafaudage présent autour de la cathédrale. En effet, au moment de l’incendie, Notre-Dame était en travaux, et l’échafaudage installé a fondu sous la chaleur. Il va être découpé et évacué petit à petit.
Si le projet semble à nouveau avancer, il reste encore une grande question en suspens : comment le toit de la cathédrale sera-t-il refait ? Les partisans d’une reconstruction à l’identique insistent sur la nécessité de respecter l’architecture d’un monument historique important, les défendeurs de la construction d’un toit moderne arguent de l’opportunité d’être plus audacieux avec une architecture contemporaine reflétant une France tournée vers l’avenir.