Elles sont aujourd’hui disponibles dans tous les supermarchés.

Pourquoi diminuer, ou même arrêter complètement, sa consommation de viande ? Il existe de nombreuses raisons : la religion, la santé, l’éthique. Une des motivations possibles est aussi la protection de l’environnement : l’élevage consomme énormément de ressources. Le coût environnemental de la production de bœuf est gigantesque : pour un kilo de viande produite, 7 kilos de céréales, 15500 litres d’eau et 323 m² de surface agricole sont nécessaires.
Aujourd’hui, en Europe comme en Amérique du Nord, l’industrie recherche comment produire les meilleurs substituts de viande. L’objectif est de fabriquer un produit créé uniquement avec des ressources végétales (plantes, algues, champignons) pour remplacer le mieux possible la viande véritable.
Le défi pour la production d’un tel substitut est d’imiter le mieux possible le goût, la texture et l’apparence de la viande. Les produits à base de soja, comme le tofu, servent déjà depuis longtemps de source de protéines végétarienne dans de nombreux pays asiatiques, mais ils n’ont jamais complètement convaincu les marchés européens, qui les trouvent encore bien trop éloignés du steak ou du rôti traditionnel. Mais ces dernières années, l’industrie agro-alimentaire a bien progressé sur le sujet, et propose maintenant des produits de plus en plus intéressants.
C’est le cas par exemple de l’entreprise américaine Beyond Meat. Elle a non seulement réussi à remplir les étagères des supermarchés français de viande végétale, mais elle a même annoncé récemment l’ouverture prochaine de ses deux premières usines européennes, aux Pays-Bas. La gamme des produits proposés est large : poulet ou bœuf, viande hachée pour hamburgers ou saucisses… le tout sans viande, soja et pois étant les ingrédients principaux. Plusieurs personnalités américaines ont même annoncé qu’elles n’étaient pas capables de faire la différence entre un morceau de poulet végétal de chez Beyond Meat et un morceau de poulet classique. Même si les producteurs de poulets de Bresse diront probablement qu’on en est pas encore là, la performance reste à saluer.
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