Coup dur pour le parti présidentiel

Le second tour des élections municipales a eu lieu ce dimanche 28 juin, trois mois après le premier tour le 15 mars dernier. C’est un échec important pour La République en Marche (LREM), parti du président au pouvoir Emmanuel Macron. Ses candidats n’ont remporté que peu de grandes villes. Le grand gagnant de ces élections est le parti Europe Ecologie Les Verts (EELV), élu à la tête de villes françaises importantes.
Paris restera contrôlée par le parti socialiste avec la réélection de la maire Anne Hidalgo. Mais à Lyon, Gérard Collomb (LREM) est remplacé par Grégory Doucet (EELV). A Marseille, la gauche prend le pouvoir avec l’élection de Michèle Rubirola. Les seuls vrais succès de proches du président sont la réélection d’Édouard Philippe, actuel premier ministre, dans la ville du Havre, et de Jean-Luc Moudenc à Toulouse.
Ces mauvais résultats pour LREM montrent une crise de confiance des Français envers le président actuel et envers les politiques au pouvoir. Aujourd’hui, une partie des Français considère Emmanuel Macron comme un président trop éloigné du peuple et de ses préoccupations. Il est parfois surnommé « président des riches » ou « président des patrons » : il est trop proche du monde des affaires, et ne s’intéresse pas assez aux difficultés quotidiennes des citoyens : il est reproché à Macron une politique trop libérale. La popularité du président est faible, avec seulement 38 % de Français lui étant favorables, selon les derniers sondages.
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