Une consigne sur les emballages des repas livrés ?
Tous les Français des villes connaissent maintenant Uber Eats ou Deliveroo : ces entreprises de livraison de repas à domicile ont en France, comme dans de nombreux autres pays, un énorme succès depuis quelques années. Agréable, en effet, après une longue journée de travail, de se faire servir chez soi son plat préféré de son restaurant préféré !
Mais ce service a aussi un côté bien sombre : la production de déchets plastiques en France augmente fortement. Malgré tous les efforts faits par le pays ces dernières années pour recycler plus, la production de déchets plastiques augmente plus vite que nos capacités de recyclage.
La secrétaire d’État à la Transition écologique a rencontré ce mercredi les responsables de ces sociétés de livraison, avec pour objectif des propositions pour arrêter ce désastre écologique. Une des solutions proposées est une consigne sur les boîtes plastiques : les livreurs pourraient, à chaque livraison, emporter les plats en plastique de la livraison précédente, sinon le client aurait à payer quelques euros de consigne. Les contenants plastiques pourraient ainsi être lavés et réutilisés, ou recyclés s’ils sont en fin de vie.
Cette avancée est nécessaire pour compléter les autres progrès pour limiter l’usage du plastique jetable en France, comme l’interdiction des couverts à utilisation unique et des pailles en plastique à partir du premier janvier 2021. La France n’est pourtant pas première dans ce domaine, certains pays ont déjà adopté de telles mesures, comme le Rwanda en 2019, quinze ans après avoir interdit la production et la possession de sacs et emballages plastiques.
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