Manifestations pour sauver 400 postes menacés à Lannion

La crise économique, conséquence du confinement, touche aussi la branche des télécom : l’entreprise finlandaise Nokia a annoncé le 22 juin dernier un plan de licenciement massif, avec la suppression prévue de 1233 emplois, dont 402 sur le site de Lannion, dans l’ouest de la France.
Nokia était présente dans la région depuis 2015, où elle avait alors racheté l’entreprise de télécom française Alcatel, en difficulté à l’époque. Les emplois avaient été sauvés, et les locaux de Lannion étaient devenus un centre de recherche sur la cyber-sécurité, attirant de nombreux ingénieurs, et faisant de la ville un pôle technologique attractif pour la France, mais aussi pour l’Europe.
La vague de licenciements prévus à Lannion est donc incompréhensible pour les employés de Nokia, dont l’investissement en France est un élément clé de la stratégie de l’entreprise, puisque la recherche et le développement concentrés sur place représentent l’avenir des produits et services proposés par Nokia. Les résultats du premier trimestre 2020 avait en plus été positifs, et le déploiement de la 5G offre des opportunités importantes.
Plusieurs manifestations ont été organisées à Lannion pour s’opposer à la mesure, dont une samedi 4 juillet ayant rassemblé plus de 4000 personnes.
A lire sur le même sujet
France Bleu : A Lannion, les salariés de Nokia manifestent contre le plan social
Le Monde : Comment Nokia a court-circuité la Silicon Valley bretonne