2000 soldats seront sur les Champs-Élysées, contre 4000 habituellement.
Traditionnellement, le 14 juillet, fête nationale française en mémoire la prise de la Bastille lors de la révolution de 1789, est célébré par un défilé militaire sur les Champs-Elysées : les différents corps d’arme descendent la prestigieuse avenue devant la foule, et arrive place de la Concorde pour saluer le président de la République et les dignitaires étrangers invités. En 2019, près de 4000 soldats avaient défilé.
Mais cette année, crise du Covid-19 oblige, seulement 2000 soldats seront présents. L’accès au public le long de l’avenue sera aussi fortement restreint, afin de faire respecter la distanciation sociale.
L’armée de l’air entamera les festivités avec, comme d’habitude, des avions de chasse dessinant le drapeau du pays avec de la fumée bleue, blanche et rouge. Tous les ans, un pays allié est invité pour se joindre au défilé : cette année, ce sera le Royaume-Uni, qui participera en faisant survoler les Champs-Elysées par deux avions Eurofighter Typhoon.
Parmi les troupes qui défileront ensuite, le service de santé des armées sera particulièrement mis à l’honneur : le régiment médical a en effet contribué à la lutte contre le coronavirus, aidé par d’autres troupes qui ont participé à des opérations de désinfection et ont mis à disposition des moyens de transport médicalisés.
Comme souvent, des voix s’élèvent parmi les intellectuels, de gauche et d’extrême gauche principalement, contre l’organisation de cette parade militaire. Ils critiquent non seulement le coût élevé de la célébration, mais aussi l’image nationaliste agressive véhiculée par le défilé.
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