Plusieurs membres souhaitent limiter l’aide à certains pays comme la Pologne ou l’Italie. Explications.

L’Union Européenne (UE) propose 750 milliards d’euros pour aider les membres à sortir de la crise économique. Mais tous les pays membres ne sont pas d’accord avec ce ce plan : certains membres le trouvent injuste.

Il y a des désaccords sur un axe est-ouest. Les pays d’Europe de l’Ouest critiquent le manque de respect des droits de l’homme par plusieurs gouvernements de l’est. La Pologne, par exemple, est critiquée pour les opinions du président Duda, réélu en juillet, et de son parti PiS (« Droit et justice »), contre les droits des minorités ou contre le droit à l’avortement. En Hongrie, les pratiques anti-démocratiques du Premier ministre Viktor Orban sont critiquées. David Sassoli, président du parlement européen, propose de distribuer les aides européennes d’abord aux pays qui respectent le mieux les droits de l’Homme.

Mais sur l’axe nord-sud, il y a aussi des désaccords. Les Pays-Bas, le Danemark, la Suède et l’Autriche reprochent aux pays du sud de recevoir des aides européennes mais d’y participer trop peu. Pourtant, l’économie de l’Espagne ou l’Italie par exemple dépend plus du tourisme que les pays du nord de l’Europe, c’est normal qu’ils aient plus besoin d’aide, car avec la crise les touristes n’ont pas voyagé.

Les chefs d’État des 27 pays membres de l’UE se rencontrent ces 17 et 18 juillet pour en parler au Conseil Européen à Bruxelles.

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