De grandes métropoles internationales comme Amsterdam ou Pékin connaissent déjà le problème, il est arrivé à Paris : le casse-tête des parkings pour vélos.
Le vélo a de plus en plus de succès à Paris. Ces dernières années, la mairie a décidé de limiter le trafic de voitures et de construire des pistes cyclables : les Parisiens choisissent donc souvent le vélo. En plus, le confinement du Covid-19 cette année a motivé beaucoup de citadins à prendre le vélo.
En conséquence, les ventes de vélos augmentent en France, et les places de stationnement manquent. Beaucoup d’immeubles dans les villes françaises ont un petit local, au rez-de-chaussée, pour les vélos et les poussettes. Mais ils sont souvent trop petits : les vélos doivent être stationnés dans la cour, dans le couloir, ou sur le trottoir… Le problème existe aussi au bureau : si l’entreprise n’a pas d’espace pour le stationnement des vélos, ils se retrouvent parfois dans l’open-space !
Du coup, la ville de Paris essaye de libérer des places de stationnement pour les vélos. Mais ces espaces ne sont pas toujours disponibles, parce que les scooters ou les motos, très nombreux dans les rues, prennent souvent toute la place. Certains parkings sécurisés seulement pour vélos existent, mais ces parkings ne sont pas gratuits.
Les associations de cyclistes et les politiques sont d’accord pour dire que les grandes villes d’aujourd’hui ne pensent pas assez au vélo. Pourtant, il devrait faire partie de la conception de l’urbanisme des villes.
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