L’avocat Arash Derambarsh aurait trop utilisé le « copier-coller » dans sa thèse de 2015.

Aujourd’hui, les grandes universités mondiales veulent toutes être en bonne place dans les classements. La qualité des mémoires de master, des thèses de doctorats ou des articles de recherche est importante pour prouver la qualité de l’enseignement. Aujourd’hui, la Sorbonne, une des universités les plus renommées de France, est critiquée pour une thèse qui ne respecte pas ces critères de qualité : elle est un plagiat.
Arash Derambarsh, devenu aujourd’hui avocat, éditeur et homme politique local près de Paris, a présenté en 2015 à la Sorbonne une thèse en droit. Mais en février 2020, un tweet anonyme critique son travail, qui utiliserait d’autres textes universitaires sans citer les auteurs. Le 21 juillet, la Sorbonne décide de retirer à Arash Derambarsh son titre de docteur et annule la thèse.
Le problème du plagiat dans les travaux universitaires n’est pas nouveau. Il existe des logiciels pour détecter les textes plagiés (ces logiciels anti-plagiats sont normalement utilisés par toutes les universités françaises sur toutes les thèses et les mémoires), mais certains travaux universitaires sont encore plagiés. Et les conséquences sont graves pour la crédibilité de l’université, et pour la carrière des étudiants. Par exemple, le ministre allemand de la Défense zu Guttenberg a démissionné en 2010 suite à une accusation de plagiat concernant sa thèse en droit.
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