Leur enseignement au collège et au lycée doit être encouragé.

La langue officielle de la France est le français, mais elle n’est pas la seule langue parlée dans le pays. Il y a des langues minoritaires comme le breton, le basque, l’occitan, le corse ou l’alsacien. Dans les territoires français d’outre-mer, les dialectes créoles, mélanésiens ou kanaks sont encore vivants. Mais de moins en moins de personnes parlent ces langues.
Les langues minoritaires sont importantes pour la culture du pays, mais le gouvernement ne les protège pas. En effet, les gouvernements français ont souvent limité les classes de langues minoritaires à l’école, parce qu’ils souhaitent avoir une nation monolingue, où tous parlent le français.
Ainsi, le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer voudrait changer le baccalauréat : pour les candidats en juin 2021, s’ils passent une épreuve de langue régionale, son coefficient sera faible. Pour le ministre, il faut enseigner les compétences les plus importantes pour le futur. Pourtant, connaître une langue régionale, c’est être ouvert d’esprit, et c’est important pour apprendre et de progresser. C’est pourquoi les langues minoritaires sont importantes pour le cursus des collèges et lycées français.
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Le Figaro (vidéo du 29/11/2019) : Langues régionales : faut-il les enseigner ?
Reporterre (16/09/2019) : La réforme Blanquer à l’assaut des langues régionales