Le gouvernement espère limiter la propagation du Covid-19 en limitant les rencontres en étudiants.

Alors que le nombre de cas de coronavirus augmente fortement en France, en particulier dans les grandes agglomérations comme le Bassin parisien, le gouvernement a pris de nouvelles mesures. L’une d’entre elles concerne l’enseignement supérieur : le nombre maximum d’étudiants autorisés à pénétrer dans les universités est, depuis ce mardi 6 octobre, limité à 50 % de la capacité d’accueil.

Cela signifie concrètement que seule la moitié des étudiants peuvent simultanément accéder à leur cours, mais aussi à toutes les installations universitaires, comme les bibliothèques, les restaurants universitaires, ou les salles de sport.

C’est une difficulté supplémentaire pour les universités comme pour les étudiants. Pour les universités tout d’abord, car plusieurs cours devront être donnés deux fois, pour que tous les étudiants puissent y avoir accès. Cela pose des problèmes en termes de ressources en enseignants. Mais c’est également un problème pour les étudiants, dont la formation repose aussi sur les échanges universitaires : les rencontres entre étudiants, entre chercheurs, entre enseignants. Empêcher la moitié des étudiants d’entrée dans les universités, c’est les isoler, et augmenter ainsi le risque important d’échecs et de décrochage de la part des étudiants.

L’ensemble des structures de l’enseignement supérieur en France espère que la situation ne durera pas. Le gouvernement français a annoncé que la mesure était en vigueur pour deux semaines, avant une éventuelle réouverture, conditionnée à l’amélioration de la situation sanitaire.

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