À la découverte du Mont-d’Or, un fromage franco-suisse.

Alors que les températures baissent et que les journées raccourcissent, les Français adaptent leur alimentation à la saison. L’été et ses fruits ont fait place à l’automne et ses champignons, qui petit à petit sont remplacés par l’hiver et ses plats qui réchauffent : soupes, ragoûts et pot-au-feu, mais aussi beaucoup de plats à base de fromages, comme la raclette ou la tartiflette. Une autre spécialité arrive aussi sur les tables à cette époque de l’année : le Mont-d’Or.
Une spécialité française et suisse

L’appellation de Mont-d’Or est utilisé par deux fromages, très proches en apparence et en goût. Le premier est produit dans le Doubs, un département du Jura dans l’est de la France. Le second vient de Suisse, du canton de Vaud, dans l’ouest du pays. La particularité de ces fromages est d’être très coulants, et conditionnés dans des boîtes en écorce naturelle. Produits avec du lait de vache, celui de France l’est exclusivement avec du lait cru.
Comment est-il consommé ?
De par sa consistante trop coulante, le Mont-d’Or ne se consomme pas comme la plupart des autres fromages sur un plateau, prêt à être découpé. Il est parfois étalé sur du pain, mais très souvent, il se mange chaud : arrosé de quelques millilitres de vin blanc et passé au four à 180 °C pendant 25 minutes, il est ensuite servi à la cuiller avec pommes de terres et charcuterie.
Où et quand l’acheter ?
Le Mont-d’Or est produit entre les mois d’août et de mars, tant en France qu’en Suisse. Il se retrouve en conséquence chez les fromagers et sur les marchés entre septembre et mai. Grâce à son succès actuel, il est aussi disponible dans la plupart des supermarchés français.