Quel est ce concept et pourquoi est-il critiqué ?

Dans plusieurs grandes villes françaises, le concept de « ville du quart d’heure » est d’actualité. Mais quel est ce concept ?
Imaginé par Carlos Moreno, scientifique franco-colombien, l’idée de « ville du quart d’heure » est de construire des centres-villes où les habitants ont maximum un quart d’heure à pied pour tous leurs déplacements : travail, commerces, parc, école, gymnase, cinéma… L’objectif est simple : une vie meilleure, sans prendre les transports en communs chargés et irréguliers. Les conséquences sont aussi écologiques : moins de transports en ville, c’est moins de voitures dans les rues, donc moins de pollution de l’air, moins de bruit, moins de dangers.
La « ville du quart d’heure » a-t-elle seulement des avantages ? Non. L’idée est critiquée. Certains pensent que c’est une utopie. Bien sûr, les Parisiens dans le centre-ville ont tous les services à moins de 15 minutes à pied. Mais une grande partie de la population ne peut pas y habiter. Agents d’entretiens, livreurs, cuisiniers… ils travaillent au centre-ville, mais ils doivent vivre en banlieue, où les appartements sont moins chers, et prendre les transports en commun pour aller au travail.
La « ville du quart d’heure », utopie bourgeoise ou idéal à atteindre ?
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