Les commerces fermés pendant le confinement s’inquiètent de la concurrence d’Amazon.

Depuis le vendredi 30 octobre, la France est confinée, dans l’objectif de limiter la progression rapide de l’épidémie de covid-19 dans le pays. Ainsi, tous les commerces « non essentiels » ont été obligés de fermer leurs portes : boutiques de vêtements, librairies, magasins de jouets ou de décorations, merceries… Autant de professionnels qui ne pourront pas travailler pendant au moins un mois, ou plus si le confinement est prolongé par le gouvernement.
Pourtant, les Français pourront toujours acheter ces produits « non essentiels », via le commerce en ligne, qui n’est pas concerné par le confinement. Et à l’approche des fêtes de fin d’année, il est probable que beaucoup d’entre eux vont choisir cette solution pour leurs achats de Noël. Les commerçants craignent aujourd’hui que cette situation ne leur soit fatale : selon eux, le confinement permettrait à Amazon de renforcer sa place sur le marché français à leur détriment. Nombre d’entre eux appellent donc au boycott de l’entreprise américaine, afin de sauver leur commerce et les centres-villes commerçants du pays.
Le secrétaire d’État au numérique Cédric O a tenté de limiter les critiques en relativisant l’importance d’Amazon. En effet, seulement un cinquième des achats en ligne en France se fait sur Amazon, et plusieurs e-commerces français sont aussi présents sur le marché.
A lire sur le même sujet
La Tribune (03/11/2020) : Confinement et fermeture des commerces non essentiels : une autoroute pour Amazon ?
Le Monde (05/11/2020) : « psychose française sur Amazon n’a aucun sens », estime Cédric O