Après quatre ans de trumpisme, un changement dans les relations internationales est à prévoir.

Alors que l’actuel président des États-Unis Donald Trump entre dans le déni en contestant sa défaite à l’élection présidentielle, les décomptes en cours ne laissent plus planer aucun doute : Joe Biden sera le 46e président du pays. De nombreux chefs d’État étrangers l’ont déjà félicité pour la victoire. C’est le cas pour le président français Emmanuel Macron, qui a publiquement salué Joe Biden et la future vie-présidente Kamala Harris pour leur élection en publiant un tweet dès samedi 7 novembre : « Les Américains ont désigné leur Président. Félicitations @JoeBiden et @KamalaHarris ! Nous avons beaucoup à faire pour relever les défis d’aujourd’hui. Agissons ensemble ! ».

Macron fait en effet partie des nombreux chefs d’État qui se réjouissent de la victoire de Biden, et pour qui ces résultats électoraux portent l’espoir de relations apaisées avec les États-Unis. Une des critiques les plus courantes à l’encontre de Donald Trump est justement ses relations souvent difficiles avec ses homologues étrangers, et sa diplomatie « coup-de-poing ». L’actuel président des États-Unis a régulièrement mis à mal les relations internationales, en se retirant notamment de plusieurs accords : retrait de l’Accord de Vienne sur le nucléaire iranien officialisé en 2018 et retrait de l’Accord de Paris sur le climat effectif depuis 2020. Mais son franc-parler a aussi souvent irrité. Ses tweets, souvent qualifiés de peu diplomatiques, ont été source de tensions, comme lorsque qu’il a publié des messages justifiant une baisse de la participation financière des États-Unis à l’OTAN, d’après lui trop élevée par rapport à celle des autres membres. Trump et Macron se sont d’ailleurs envoyés à plusieurs reprises des tweets prouvant leur relation tendue : « Make our planet great again » avait tweeté Macron en juin 2017, « …MAKE FRANCE GREAT AGAIN », avait demandé Trump en novembre 2018.

Il faut s’attendre à un retour des relations normalisées entre les deux pays avec l’arrivée de Biden au pouvoir. Il a d’ailleurs d’ores et déjà promis que la réintégration des États-Unis dans l’Accord de Paris sur le climat serait une des premières mesures qu’il prendrait, prouvant par là un retour du pays dans la diplomatie internationale.

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