Le gouvernement français face à une difficile mesure à prendre.

La deuxième vague de l’épidémie de covid-19 frappe actuellement la France de plein fouet. Avec une moyenne d’environ 30 000 nouveaux cas quotidiens détectés et plusieurs centaines de décès par jour, le pays a dû imposer un nouveau confinement : si les écoles sont restées ouvertes, la France est en ce moment même cloitrée, depuis le 30 octobre, jusqu’au 1er décembre au moins. Le gouvernement est aujourd’hui face à un casse-tête insoluble : faudra-t-il prolonger ce confinement si la situation sanitaire ne s’améliore pas d’ici là ?
La question est épineuse, car empêcher les Français de célébrer la fête familiale la plus importante de l’année serait une mesure particulièrement impopulaire. Noël est pour beaucoup de familles l’occasion de rassembler sous un même toit plusieurs générations : décorer la maison avec sapin et guirlandes, partager un repas de fête copieux, échanger les cadeaux font partie de ces rituels immuables qui plaisent tant aux enfants.
Mais prolonger le confinement serait aussi désastreux pour la situation économique du pays. En effet, de nombreux commerces réalisent une grande partie de leur chiffre d’affaires dans les semaines qui précèdent les fêtes de fin d’année. C’est particulièrement le cas pour toutes les boutiques de jouets et de décoration, mais aussi pour de nombreux commerces alimentaires, qui pourraient ne pas survivre à un Noël sans clients.
Le Premier ministre français Jean Castex a indiqué le 13 novembre dernier qu’il était encore trop tôt pour se prononcer sur un déconfinement en France au mois de décembre.
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