Le nombre de pillages a fortement augmenté durant la crise du coronavirus.

Avec le covid-19, il y a une crise sanitaire et économique. Mais la culture est aussi en danger. Les membres du projet Athar (« Antiquities Trafficking And Heritage Anthropology Research », un groupe qui étudie le trafic illégal d’objets culturels historiques) expliquent qu’il y a 130 groupes Facebook qui font des échanges d’objets historiques : il y a 500 000 personnes concernées. C’est 70 % de plus qu’en 2019.
Le trafic d’objets historiques est une activité illégale qui rapporte beaucoup d’argent. Mais avec le covid-19, c’est plus facile. Normalement, les pays qui ont des sites archéologiques, et des organisations internationales comme l’UNESCO, contrôlent beaucoup les recherches. Mais aujourd’hui, les contrôles sur les objets qu’on trouve sur les sites archéologiques sont limités. Les touristes et les chercheurs sont absents, il n’y a personne sur place : facile pour les voleurs, qui prennent les objets que personne ne regarde.
Ce sont les pays du Moyen-Orient, d’Afrique et d’Amérique Latine qui sont les premières victimes.
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