Repoussée au 4 décembre pour cause de confinement, la journée de promotions commerciales est de plus en plus souvent boycottée.

L’événement existe depuis plusieurs décennies, mais est relativement nouveau en France : le « Black Friday » est une journée de promotions commerciales massives, organisée normalement un vendredi fin novembre, lors duquel de nombreuses enseignes proposent à prix cassés toutes sortes de produits, comme des vêtements ou des appareils électro-ménagers, mais aussi des produits habituellement peu soldés, comme des téléphones ou des ordinateurs. L’intérêt des Français pour le « Black Friday » est en augmentation exponentielle : le vendredi 29 novembre 2019 et le week-end qui a suivi, les Français avaient dépensé près de 6 milliards d’euros dans les commerces comme sur les sites de vente en ligne.
Mais des voix s’élèvent contre un événement qui pousse clairement à la surconsommation, qui incite à acheter indépendamment de tout besoin, et qui habitue les consommateurs à jeter puis racheter au lieu de réparer. Un collectif d’associations écologistes s’est ainsi formé en 2017, sous le nom de « Green Friday ». Sa mission est principalement de communiquer sur les dangers que représente la surconsommation pour l’environnement. Le réseau « Envie » est également impliqué : il s’agit d’un regroupement d’ateliers de réparation et de points de vente d’objets recyclés, qui propose entre autres des stages de formation à la réparation et au recyclage.
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