Pour l’écrivaine camerounaise, ce prix « représente tout simplement l’espoir d’un lendemain meilleur ».
Depuis 1988, un jury de lycéens attribue annuellement le « prix Goncourt des lycéens » au meilleur roman de la rentrée, choisi par 2000 jeunes entre 15 et 18 ans. Cette année, c’est le roman Les Impatientes, de l’écrivaine camerounaise Djaïla Amadou Amal, qui a été récompensé. Le roman relate le destin lié de trois femmes, vivant au Cameroun et faisant face à la violence : polygamie, viol et mariage forcé sont les thèmes principaux du roman. Pour Clémence Nominé, présidente du jury des lycéens, « le jury a été sensible à son sujet fort et important ».
Pour Djaïla Amadou Amal, émue lors de l’annonce du prix le 2 décembre dernier, cet honneur est surtout « l’espoir d’un lendemain meilleur », car la visibilité donnée à son roman par le Goncourt des lycéens est aussi une visibilité accrue sur la condition des femmes en Afrique subsaharienne.
« Que ce soit les lycéens qui le choisissent et qui le portent, pour moi, c’est tout simplement qu’ils ont été très sensibles au message. Cela représente tout simplement l’espoir d’un lendemain meilleur »
Djaïla Amadou Amal, le 2 décembre 2020
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