Les Français, dans l’incertitude face au covid-19, attendent le dernier moment pour réserver.

Le gîte est un hébergement de vacances qui s’est considérablement développé ces dernières années : ce sont près de 80 000 maisons, fermes ou chalets qui ont été transformés en gîtes et sont proposés en France. Les touristes apprécient particulièrement leur côté rural (les gîtes se trouvent par définition à la campagne), le charme qu’ils proposent (la plupart des gîtes sont des bâtisses anciennes, voire historiques), et l’indépendance qu’ils offrent (louer un gîte, c’est louer l’ensemble de la maison, cuisine comprise).
De nombreux Français ont investi ces dernières années pour transformer une habitation en gîte, et ainsi se procurer un revenu supplémentaire grâce à la location, même si peu en vivent. Mais si 2020 aura été une année en dents de scies pour les propriétaires de gîtes (à cause du confinement au printemps et en novembre), 2021 s’annonce aussi difficile. Le covid-19 est toujours présent sur le territoire, un couvre-feu est toujours en vigueur de 18 heures à 6 heures, et les voyages internationaux restent limités. Le nombre de réservations dans les gîtes est donc particulièrement faible pour la période des vacances scolaires de février : les touristes, dans l’incertitude quant à l’évolution de la pandémie et aux décisions gouvernementales, attendent le dernier moment pour se décider. Les propriétaires de gîtes en difficulté espèrent un aide plus importante de l’État : « on n’est pas aidés. On est tributaires de leurs décisions. On attend beaucoup du fonds de soutien », déclare un propriétaire de gîte en Bourgogne interrogé par France Info.
A lire sur le même sujet
France Info (06/02/2021) : Morvan : les vacances de février débutent difficilement dans les gîtes
Entreprendre (07/11/2019) : Le beau pactole des gîtes et des chambres d’hôtes