Les outils de communication en ligne fatiguent le cerveau.

Confinement, couvre-feu et restrictions de voyage ont imposé ces derniers mois de nouvelles manières de communiquer. Les visioconférences sont obligatoires au travail, les cours d’université sont à distance, et les rencontres familiales et amicales par écran interposé. Les nombreux outils informatiques de communication vidéo se sont donc multipliés sur nos ordinateurs et nos téléphones portables : Zoom, Teams, Skype… des applications similaires qui proposent des rencontres virtuelles avec conversation audio, partage de vidéo et chat pour discuter à l’écrit.
Mais leur utilisation intensive ces derniers mois est pour beaucoup d’utilisateurs responsable d’une fatigue importante. En effet, en plus de poser des problèmes aux yeux, la communication en visioconférence demande une attention plus importante qu’un échange réel. Premièrement, la communication non-verbale est fortement limitée quand on voit le visage de son interlocuteur en petit sur un écran. Cela demande une plus grande concentration pendant l’échange. Deuxièmement, la communication en visioconférence est souvent perturbée par des détails techniques : un décalage dans le son, une image floue ou des notifications de message qui dérangent les échanges. Enfin, pendant une conférence en ligne, il est impossible de regarder son interlocuteur dans les yeux. Une situation interprétée par le cerveau comme un manque d’intérêt de la part de l’autre, ce qui rend aussi la communication plus difficile.
Tous ces éléments rendent une discussion en ligne fatigante. La solution ? Faire des pauses régulières… et attendre le retour de la « vie normale » !
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