Dix-neuf entreprises s’engagent à utiliser moins de plastiques à usage unique pour les livraisons de repas.

La livraison de repas à domicile est un secteur un plein boom depuis quelques années, mais particulièrement galvanisé par la situation due au coronavirus : les Français sont de plus en plus nombreux à faire appel aux entreprises qui proposent d’envoyer un livreur, souvent à vélo dans les grandes villes, aller chercher un repas qu’ils auront commandés : Deliverro, Uber Eats, Just Eats, les applications sont nombreuses.
Si le confort et l’aspect pratique de ce genre de service sont indéniables, ils ont un impact environnemental désastreux souvent ignoré du consommateur : la consommation immodérée d’emballages plastiques à usage unique. Pourtant, même si une prise de conscience globale pousse les Français à éviter de se débarrasser des déchets plastiques en pleine nature, il est inévitable qu’une partie d’entre eux se retrouve dans les forêts, les rivières ou les mers.
Le développement exponentiel de la présence de plastique dans la nature, en particulier dans certains océans sous forme de microplastiques difficiles voire impossibles à récupérer impose un changement dans les habitudes de consommation. C’est pour cette raison que 19 acteurs de la livraison de repas à domicile se sont engagés, dans une charte signée le 15 février dernier, à diminuer la proportion de repas livrés avec emballage plastique, avec pour objectif de passer sous les 50 % d’ici la fin de l’année 2021.
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