La situation se dégrade et l’humanité doit agir d’urgence.

Le mercredi 3 mars était la « journée mondiale de la vie sauvage », l’occasion pour plusieurs organisations de communiquer sur un message connu mais trop peu pris en compte dans l’action publique : la biodiversité est en forte régression dans le monde. En France, d’après l’Office français de la biodiversité, le Muséum d’Histoire Naturelle, et l’UICN (l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature), environ 17 % des espèces naturelles sont menacées de disparition.
Toutes les branches de la biodiversité sont concernées. En France, 10 % des espèces végétales sont en voie d’extinction. Également 10 % des espèces d’insectes risquent de disparaître prochainement, 20 % des poissons et près de 30 % des oiseaux. Parmi les mammifères, certaines espèces sont quasiment éteintes, comme le vison d’Europe, dont il ne reste que quelques centaines de représentants dans le sud-ouest du pays.
D’après Florian Kirchner, membre français de l’UICN, interrogé par France Info, il n’est pas trop tard pour sauver toutes ces espèces en danger. Tant qu’il existe encore des représentants d’une espèce sur Terre, son patrimoine génétique n’a pas complètement disparu et il reste possible de la sauver. Mais une volonté politique forte est nécessaire, notamment pour protéger les habitats naturels de ces plantes et animaux, dont la dégradation rapide est souvent la cause du risque d’extinction.
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