La catastrophe de la centrale de Fukushima, le 11 mars 2011, a toujours des conséquences aujourd’hui.

Le 11 mars 2011, dans l’océan Pacifique, à 14h46, il y a un tremblement de terre de magnitude 9,1. Après 10 minutes, un tsunami arrive au Japon. Il y a un accident grave à la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi. Des éléments radioactifs partent dans l’air et dans la mer. Aujourd’hui, en 2021, les conséquences de la catastrophe sont importantes.
À Fukushima, la décontamination continue (jusqu’en 2050). Entre 3 000 et 7 000 personnes travaillent tous les jours à la centrale. Les conditions sont difficiles : il y a des rayonnements radioactifs, il faut porter des protections et travailler vite (il ne faut pas rester longtemps dans la centrale contaminée).
Les conséquences de la catastrophe de Fukushima sont aussi internationales. Les pays adaptent la sécurité des centrales nucléaires. Par exemple à la centrale française du Blayais, au bord de la mer, il y a de nouveaux groupes électrogènes. Il y a aussi maintenant un groupe de techniciens spécialisés : il est prêt à arriver dans les centrales françaises en 24 heures maximum.
Mais pour les Français, la sécurité n’est pas suffisante. Beaucoup de Français n’acceptent plus l’énergie nucléaire. En conséquence, la France voudrait passer de 75 % à 50 % d’énergie nucléaire avant 2035.
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France Info (11/11/2020) : Fukushima : dix ans après, les travailleurs continuent à décontaminer la centrale
La Tribune (04/03/2021) : Énergie : une polarisation des débats au détriment du climat