Le Danemark, l’Islande et la Norvège ont provisoirement arrêté d’utiliser le vaccin AstraZeneca, lançant un débat dans plusieurs pays, dont la France.

Le débat sur la sécurité des vaccins contre le covid-19, très présent dans la presse et les réseaux sociaux, a connu un nouveau développement cette semaine : le vaccin de l’entreprise suédo-britannique AstraZeneca, développé par l’université d’Oxford, a été critiqué concernant la dangerosité possible de ses effets secondaires. Jeudi 11 mars, le Danemark a en effet annoncé la mort d’un patient peu de temps après l’injection du vaccin, après la formation de caillot sanguin. Le Danemark a donc stoppé immédiatement son utilisation dans tout le pays. L’Islande et la Norvège ont rapidement suivi en l’interdisant aussi provisoirement, le temps d’une étude d’évaluation des risques. D’autres pays, comme l’Autriche ou l’Italie, avaient aussi interdit, le 11 mars, l’utilisation d’un lot du vaccin d’AstraZeneca, qui avait causé des effets secondaires similaires.
Le lien entre le vaccin et ces effets secondaires n’est pourtant pas encore prouvé. Le Royaume-Uni juge le vaccin comme étant sûr et efficace. La France a aussi annoncé poursuivre son utilisation. Le ministre de la Santé Olivier Véran a affirmé le 11 mars au soir que ce vaccin présentait toujours « un bénéfice supérieur au risque ».
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